Les liaisons aériennes Chine-France vont plus que doubler

L'A380 d'Air France desservira Pékin

Les liaisons aériennes Chine-France vont plus que doubler

La direction de l’aviation civile (DGAC) vient d’annoncer la signature d’un accord bilatéral entre la France et la Chine.  L’accord, signé le 31 mars 2017, fait suite à une négociation visant à accroitre la connectivité entre les deux pays.  D’ici 2020, le nombre de liaisons aériennes entre la France et la Chine va plus que doubler, passant de 50 à 126 vols hebdomadaires par pavillon. 

Plus de compagnies autorisées

Jusqu’alors, seules 3 compagnies aériennes françaises et 6 compagnies chinoises étaient autorisées pour desservir les deux pays. Grâce à ces nouveaux accords ce sont maintenant  5 compagnies françaises et 8 chinoises qui opéreront entre la France et la Chine. Côté français Air France, Aigle Azur et Air Austral seront rejoint par XL Airways et une 5ème compagnie dont on ne connait pas encore l’identité.

De nouvelles villes desservies

Les nouvelles liaisons seront principalement instituées entre les grandes villes de Province chinoise et Paris. Les villes périphériques émergentes en Chine sont en train de connaitre une forte croissance économique qui favorise l’apparition d’une classe moyenne prête à voyager, au pouvoir d’achat conséquent. Ces nouvelles liaisons aériennes sont donc de formidables opportunités pour le développement du tourisme chinois en France. 12 villes françaises seront bientôt accessibles au départ de Chine contre 7 auparavant, l’occasion pour les territoires de renforcer leur stratégie d’attractivité de la clientèle chinoise.

Des accords gagnant-gagnant

Ces négociations ont été bénéfiques pour la France et la Chine, en effet l’Union des Aéroports Français souligne que depuis fin 2015, le pavillon chinois avait atteint son seuil maximum de fréquence autorisé dans les accords de 2011. Certaines destinations touristiques concurrentes européennes en avait alors profité pour ouvrir des liaisons régulières directes avec la Chine. Ces nouveaux accords permettrons de rétablir la compétitivité de la France sur ce point.

Un intérêt tout particulier pour le tourisme réceptif en France

En outre, les négociations ont permis de lever la contrainte sur le type d’avion à utiliser, Air France pourra maintenant affréter l’A380 pour voler entre la France et la Chine, augmentant ainsi sa capacité d’accueil. En 2016, malgré le contexte sécuritaire, l’aéroport Paris Charles de Gaulle a enregistré une augmentation de 3% du nombre de passagers chinois (1,9 millions) et les professionnels du tourisme chinois sont optimistes pour les années à venir.

Une mise en place progressive

Le développement de ces connexions va avoir lieu progressivement et devrait atteindre son apogée en 2020 avec l’ouverture d’un nouvel aéroport au Sud de Pékin. Les accords seront alors revus en fonction de l’évolution du trafic aérien et de la demande.

Des négociations parallèles sont en cours concernant Hong-Kong, Macao et Taïwan.

Source