Le CIO se penche sur Paris 2024

Le CIO se penche sur Paris 2024

Présidée par Patrick Baumann, la commission d’évaluation du Comité International Olympique (CIO) a passé trois jours à Paris.  Du 13 au 16 mai le CIO s’est penché sur la candidature de Paris pour recevoir les Jeux Olympiques et paralympiques de 2024.

Une concurrence relative

En compétition avec Budapest et Los Angeles, Paris avait déclaré sa candidature en 2015.  Seule Los Angeles est aujourd’hui considérée comme concurrente directe. Cependant Paris semble avoir toutes ces chances. Guy Drut, membre français du CIO estime que le dossier de candidature de Paris est le plus abouti.

Des infrastructures existantes

Atout de taille pour la capitale française, Paris a déjà accueilli de nombreux événements sportifs d’envergure internationale et possède en conséquence les équipements nécessaires. 95% des installations requises sont déjà construites. La sécurité de ces infrastructures est également maitrisée grâce à des constructions en matériaux résistants aux flammes par exemple ou des procédures d’évacuation rodées (temps d’évacuation de 13 minutes pour 80 000 personnes au Stade de France).

Une capacité d’accueil au rendez-vous

D’un point de vue touristique Paris est en mesure d’accueillir comme il se doit les visiteurs des JO. Avec ses 477 000 hôtels, Paris peut accueillir un million de touristes simultanément. Le réseau de transport est également performant. Qu’elle obtienne les JO ou non, de nouvelles infrastructures sont d’ores et déjà programmées avec la mise en place d’un CDG express dès 2023 qui viendra renforcer l’accessibilité à la capitale.

Un engagement politique et citoyen

Afin d’encourager les Parisiens à soutenir la candidature de la ville et à faire partie du projet, une grande course a été organisée. Le 21 mai 2017, 8 000 coureurs ont relié le centre de Paris et le Stade de France.

La candidature est également activement soutenue par la maire de Paris, Anne Hidalgo, mais aussi par le président Macron. Ce dernier a d’ailleurs prévu dans son agenda, d’être présent le 13 septembre prochain à Lima, lorsque le CIO rendra son verdict.